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Théâtre
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Mercredi, 28 Mai 2008 22:35 |
Mon déplacement à Genève la semaine dernière m'avait empêché d'assister à la première soirée "Tchekov" du festival "l'Agit au vert du Grand Toulouse" qui proposait la reprise des "Trois soeurs" (créé au Théâtre du Grand Rond en décembre dernier). Je suis revenu à temps pour la seconde soirée dite "tragique expérimentale" composée des deux pièces suivantes :
"J'aimais un homme à tête de squelette", tiré du "Bain" de Jean-Luc Lagarce et joué par Nathalie Hauwelle et Thierry de Chaunac. J'ai eu plaisir à retrouver ces deux comédiens que je n'avais plus vu jouer ensemble depuis l'Eugène de François Fehner il y a 3 ou 4 ans. Scénographie très originale basée sur une projection vidéo d'une scène miniature manipulée par la comédienne et servant de décor "vivant" au comédien. Ça paraît un peu compliqué dit comme ça, mais jetez un oeil sur la galerie, cela deviendra sans doute plus compréhensible. Coté photos, c'est une des pièces les plus difficiles que j'ai eue à shooter tant l'éclairage était infime, ayant même dû en faire une bonne partie au bridge à cause de la proximité des spectateurs. Une illustration de ce que j'ai péniblement glané :

"Les quatre aveux de Phèdre", raccourci endiablé de la pièce de Racine proposé par la Compagnie 3BC. Là aussi un grand plaisir de retrouver Philippe Bussière et Jean-Marc Brisset, qui m'ont laissé de grands souvenirs de théâtre (Gustave n'est pas moderne, Meurtre de la Princesse Juive, etc.). Il est en revanche peu probable que cette réduction de Phèdre reste longtemps dans les mémoires... J'ai pu faire quelques clichés au reflex grâce à un orage violent qui s'est abattu sur le chapiteau, couvrant le bruit des déclenchements. La galerie est en ligne, en voici un avant-goût :

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Dimanche, 11 Mai 2008 00:42 |
Je ne vais pratiquement jamais voir ni shooter autre chose que ce qu'on appelle le théâtre dramatique par opposition au boulevard ou au café-théâtre. Affaire de goût d'abord, de temps ensuite qui oblige à faire des choix (j'assiste à pas loin d'une centaine de représentations ou répétitions par an). Quand Corinne Mariotto m'a proposé de venir photographier le "two-men show" de son ami Ludo, je me suis dit que dans le pire des cas je me concentrerais sur la technique photo. Au final, je me suis vraiment bien amusé avec ce spectacle très visuel et débordant d'énergie, et je ne regrette vraiment pas d'avoir fait cette incursion dans ce qui peut être classé dans le café-théâtre mais propose un vrai contenu au-delà de l'humour et la déraison.
La galerie est en ligne. Voici une illustration paradoxalement calme d'un spectacle qui ne l'est pas :

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Mercredi, 09 Avril 2008 00:34 |
Aboutissement d'un compagnonnage de plusieurs années avec le dramaturge franco-roumain Matei Visniec, cette nouvelle pièce a été écrite spécialement pour Jean-Pierre Beauredon et sa compagnie Beaudrain de Paroi. Sur le thème onirique presque classique en littérature (ou au cinéma) de personnages sortant d'un livre pour se mêler au réel de leur auteur, Visniec a écrit une pièce drôle et incisive, avec des fulgurances jubilatoires mais sans éviter quelques lourdeurs et longueurs. Jean-Pierre Beauredon a fait de son mieux pour en limiter l'impact sur la dynamique du spectacle, au prix de quelques excès de voix (en particulier de la vieille Dame) finissant par être passablement irritants. Denis Rey, dans le rôle de l'écrivain, est absolument magistral, avec notamment quelques solos d'anthologie. A l'arrivée, un spectacle peut-être imparfait mais beaucoup de plaisir à voir cette troupe que j'apprécie particulièrement.
Cathy étant sur le plateau et ne pouvant donc prendre des clichés du spectacle, je m'y suis collé avec délectation, espérant secrètement que les lumières seraient plus appuyées que d'habitude au Sorano avec Didier Carette. Il n'en a hélas rien été, avec en plus quelques scènes éclairées avec des projos jaunes/verts du plus mauvais effet sur le rendu photographique. Quelques belles images tout de même : la galerie est en ligne sur le site.
Un mot de technique : tous les plans grand-angulaires ont été pris avec le nouveau zoom-qui-tue, le Zeiss 24-70/2.8 SSM, que je chroniquerai demain dans un billet rien que pour lui.... parce qu'il le vaut bien !

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Dimanche, 06 Avril 2008 00:55 |
Je me faisais un plaisir d'aller faire des clichés
de cette reprise de "Sans Laurel ni Hardy", non pas que la pièce soit
particulièrement excitante, mais dans cette reprise le rôle principal
est tenu par l'excellent François Fehner en lieu et place du créateur
du rôle (et de la pièce) Maurice Sarrazin.
J'arrive donc au Pavé un peu avant 20h et je trouve
Maurice Sarrazin, figure légendaire de la décentralisation théâtrale,
attablé en train de déguster un yaourt. C'est la première fois que je
le vois en privé et la discussion est très amicale : on parle théâtre
bien sûr mais également photo, domaine qu'il a également l'air de bien
connaître.
Le filage commence... et au bout de 15 minutes
Sarrazin arrête la répétition en se lançant dans une diatribe ampoulée
expliquant en substance aux comédiens que ce qu'ils font, c'est de la
merde. Le filage reprend au début et au bout de 10 minutes, rebelote :
arrêt et nouvelle logorrhée violente et à la limite du mépris. Cette
fois-ci, le filage s'arrête définitivement pour être reporté au
lendemain soir, au grand soulagement des deux comédiens...
Je n'avais jamais vu travailler Maurice Sarrazin et
je me réjouissais d'assister à ce filage, d'autant que le bonhomme a 84
ans et des problèmes de santé importants. Bien que ses emportements en
répétition soient notoires, et que j'en ai entendu de pires dans
d'autres théâtres, j'ai vraiment été surpris et gêné par le ton
condescendant et profondément immodeste de cet homme. Les grands
metteurs en scène n'ont pas ce genre de comportement, même quand le
résultat n'est pas à la hauteur de leurs attentes.
Pauvre François, qu'es-tu allé faire dans cette galère ?...
Il n'y aura donc pas de photos de ce spectacle, et
ce n'est sans doute pas plus mal. Parmi la poignée de clichés que j'ai
tout de même eu le temps de prendre, j'en ai sélectionné un qui m'a
paru symbolique de cette triste soirée : François Fehner levant les
yeux au ciel...

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Samedi, 29 Mars 2008 22:20 |
Céline
Nogueira, qui nous avait gratifié d'un excellent Sarah Kane (Phaedra's
love) il y a deux ou trois ans remet un spectacle en chantier. Une
représentation d'étape était proposée au Théâtre Garonne, sorte de
condensé de ce que pourrait être le spectacle, mix étonnant des
tragédies de Shakespeare : MacBeth, Richard II, le Roi Lear...
Claude Bardouil étant dans la distribution, je lui
ai proposé de shooter un filage de ce chantier d'étape. Contact très
agréable avec la metteuse en scène. J'ai également eu le plaisir de
retrouver Philippe aux lumières, qui a fait les beaux jours du Théâtre
Sorano avant de partir vers d'autres aventures.
Grande première, j'y suis allé avec deux boîtiers
Alpha 700, mon nouveau zoom Zeiss 24-70/2.8 SSM et le Sony 70-200/2.8
SSM. Exit les focales fixes, j'ai voulu tester l'utilisation de zooms
ouverts à 2.8 en compensant par une augmentation de sensibilité (1000
ISO au lieu des 800 habituels). A l'arrivée, d'avantage de photos
affectées de flous de mouvement, mais un très bon piqué et des MAP le
plus souvent excellentes. Crash test réussi, en particulier pour le
24-70.
Une sélection de photos est disponible sur la galerie du site.
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Lundi, 10 Mars 2008 23:56 |
Dimanche
après-midi (pas de répit pour les braves), je suis allé shooter un
filage complet de la Cerisaie, avec en particulier le quatrième acte
que je n'avais pas encore vu. Heureusement que j'étais protégé par mon
appareil photo car je crois que j'aurais été pas mal secoué par ce
dernier acte, en particulier la scène finale jouée, que dis-je...
incarnée par Georges Gaillard. Si vous regardez la galerie jusqu'à la
fin, vous aurez une petite idée de ce qui vous attend...
Une réussite de plus pour Didier Carette... et que
du bonheur pour les spectateurs qui auront l'excellente idée d'aller
voir la pièce.
Je ne me suis pas limité à shooter le dernier acte :
j'ai refait une série complète en essayant de varier les points de vue
par rapport à la première, en proposant une large sélection d'images du
dernier acte. La galerie est en ligne.
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Vendredi, 07 Mars 2008 23:55 |
Le face-à-face des deux principales troupes de la région est lancé : Andromaque au Pavé et la Cerisaie au Sorano. Rien que ça...
Ces deux pièces confirment le changement observé
depuis quelques années : Didier Carette se montre aussi à l'aise dans
les spectacles intimistes que dans les productions baroques qui ont
fait sa spécificité et son succès pendant longtemps, alors que Francis
Azéma délaisse quelque peu les styles classiques de mises en scène et
ose des scénographies très originales. Tout ça pour le plus grand
plaisir des spectateurs que nous sommes, et accessoirement du
photographe que j'ai le privilège d'être pour ces deux monstres sacrés
du théâtre à Toulouse.
Premier shooting en répétition hier soir pour cette
Cerisaie : trois actes sur les quatre que comporte la pièce. J'avais
été averti : moins de lumière que jamais dans ce spectacle, donc
nécessité absolue d'optiques à grandes ouvertures et boîtiers réglés en
haute sensibilité. C'est donc à 1600 ISO que j'ai pris l'essentiel des
photos, avec mon quatuor habituel de focales fixes et mes Alpha 700.
Je confirme : très peu de lumière mais, en
récompense, des scènes magnifiques sachant en plus que, parait-il, le
plus beau tableau est au quatrième acte (j'irai le shooter probablement
dimanche ou lundi).
Concentré sur la technique photo (mise à rude
épreuve), je n'ai pu être embarqué par l'émotion au début de la pièce.
En revanche les actes II et III m'ont littéralement scotché. J'en
reparlerai quand j'aurai vu la pièce dans sa continuité car les
répétitions, même quand il s'agit de filages comme hier, ne permettent
pas une immersion idéale dans l'univers si délicat et poignant de
Tchekov.
J'ai mis une galerie partielle en ligne, en attendant de la compléter avec l'acte manquant. A suivre...

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Jeudi, 06 Mars 2008 00:07 |
Voilà... les photos prises au bridge lors de la
générale publique d'Andromaque sont développées. Il s'agissait
probablement de la dernière sortie au théâtre de mon FZ50 puisque le
bridge Fuji S100FS est désormais disponible et ne va pas tarder à venir
garnir mes étagères (j'en reparlerai donc probablement sous peu).
Bien évidemment, ces clichés ne sont pas aussi bons
techniquement que ceux faits au reflex, mais tout de même convenables
dans ce format réduit d'affichage. Ils complètent exactement la série
principale, étant issus du même shooting...
Si j'achète le nouveau bridge avant la fin des
représentations d'Andromaque, je retournerai probablement l'étrenner au
Pavé car c'est un spectacle très visuel et un bon test pour la
dynamique du capteur et la colorimétrie.
La galerie est désormais accessible sur le site.

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