Ce fleuron des objectifs de la gamme Pro de
Minolta/Sony, je ne pensais pas avoir la chance de l'avoir entre les
mains un jour. Son prix exorbitant (2500€) et son caractère non
essentiel pour mon usage photographique éloignaient la possibilité
qu'il finisse un jour sur mes étagères. Et puis...
Et puis... l'Alpha 700 est arrivé, avec une gestion
du bruit en hautes sensibilités qui permet d'envisager sereinement les
1600 ISO, et donc d'utiliser des objectifs ouvrant à "seulement" f/2.8
au lieu des f/1.4 à f/2 que les conditions de lumière au théâtre
rendent pratiquement indispensables à 800 ISO (limite raisonnable des
précédents reflex numériques Minolta et Sony).
Et puis... coup de tonnerre à Photo Saint Charles : ce 70-200/2.8 passe brutalement à 1860€, mettant ainsi un pied hors de la zone du déraisonnable.
Nous étions alors mi-novembre. J'ai pris plusieurs
longues fractions de secondes pour peser le pour et le contre, et j'ai
appelé l'ami Briard pour commander la merveille. Le moins que l'on
puisse dire est qu'elle s'est faite attendre, la dite merveille, mais
elle est enfin là, arrivée ce matin par transport express !
Premières impressions époustouflantes : la
motorisation supersonique SSM d'abord, à laquelle nous ne sommes pas
habitués chez Minolta/Sony et qui procure un silence de fonctionnement
qui fait presque s'inquiéter tant on a l'habitude de l'AF rapide mais
brutal de l'Alpha 700. Ensuite la précision des mises au point : sur
une cinquantaine de photos test sur feuillages et mur de briques,
aucune MAP ratée, et idem en photos d'intérieur ! Pour ce qui est du
piqué, il semble excellent et conforme au dernier test de Réponses
Photo : au taquet dès f/2.8 entre 70 et 135mm, avec une très légère
baisse de régime à pleine ouverture en fin de range. Je m'en régale
d'avance.
Premier test à balles réelles ce dimanche au Grenier
Théâtre pour un shooting destiné à préparer les affiches et
illustrations presse du prochain spectacle de Francis Azéma :
Andromaque. A suivre donc...