Patrick Moll Photographies

Dernier spectacle de l'année à Odyssud : Caligula de Camus mis en scène par Charles Berling (avec lui-même dans le rôle-titre). J'ai pris discrètement mon FZ50 histoire de le tester dans des conditions difficiles : loin de la scène et très excentré. Heureusement que je l'avais amené car j'aurais eu du mal à me maintenir éveillé tellement le spectacle était médiocre, la prestation de Berling mise à part. J'ai donc finalement fait une séance complète histoire de m'occuper, tout en laissant une oreille profiter du texte exceptionnel de Camus.

Je suis allé aux limites du FZ50 : 400 ISO, AF, ouverture max, sélecteur manuel des vitesses et utilisation du range focal complet, jusqu'à 420mm ! Après développement avec Lightroom et débruitage par noiseware, un nombre étonnant de photos correctes. Aucun espoir d'un tirage au-delà de 20x15 bien sûr, mais pour une visualisation sur écran, le niveau de détails est suffisant.

La galerie complète est en ligne. Un exemple :

Je n'ai pas résisté à la tentation de retourner voir le beau spectacle de Brigitte Fischer, avec ma fille cette fois, ainsi que... mon Alpha et deux de ses acolytes : les Zeiss 85/1.4 et 135/1.8.

J'étais parti pour faire une petite série complémentaire pour avoir quelques plans serrés. Au final, j'ai encore appuyé comme un parkinsonien sur le déclencheur...

Série moins réussie que celle de la semaine dernière, mais avec quelques belles photos quand même. Pas facile de faire des plan serrés non bougés avec un 135mm (200mm en équivalent 24x36). La galerie complète (avant restriction aux seules bonnes photos) est en ligne sur le site. Un petit exemple :

Comme vendredi, je suis allé au théâtre avec un matériel réduit, dans l'idée de prendre quelques clichés pour le plaisir. Comme il s'agissait de danse, souvent accompagnée de fond musical, j'ai pris l'Alpha et deux objectifs au cas où je pourrais faire claquer le miroir de temps en temps. Une fois encore, bien m'en a pris car Brigitte Fischer, la chorégraphe, s'est montrée intéressée par une série complète.

Je me suis donc mis au second rang, un peu à l'écart du public (mais à coté de la pauvre Véro qui commence à avoir l'habitude d'être à coté d'un photographe plutôt que d'un spectateur...), et j'ai étalé le matos : le FZ50, l'Alpha, le Sony 35/1.4 et le Zeiss 85/1.4.

C'est la première fois que je shootais de la danse, et même si les chorégraphies de Brigitte Fischer sont assez "théâtrales", ce n'était pas évident : fallait-il figer au maximum les mouvements ou laisser des bougés ? J'ai fait quelques essais au début du spectacle, puis j'ai choisi une voie médiane : figer des situations où le mouvement est perceptible. En bref, une gageure...

Je ne sais pas si quelque chose conviendra à Brigitte, mais quelques photos me plaisent assez. J'ai mis la série complète en ligne, comme hier, en attendant de la réduire à mes clichés préférés.

C'était en tout cas un très beau spectacle, probablement le meilleur des trois que j'ai vus ces dernières années, avec en particulier une Sylvie Maury excellente. Un exemple de ce que j'ai capté hier :

Les shootings théâtre s'enchaînent en cette fin de saison. Session de rattrapage pour moi hier soir au Grenier, pour une pièce créée il y a deux ans et que j'ai brillamment raté à chaque reprise !

N'ayant pas eu de contacts préalables avec la compagnie, j'y suis allé avec mon Bridge dans l'idée de prendre quelques clichés souvenir pour moi. Bien m'en a pris car la compagnie s'est montrée très intéressée par une série complète, même si la qualité des photos ne serait pas celle qu'elle aurait été avec les Reflex.

J'ai donc shooté comme un forcené (400 photos), et j'en ai tiré une série à peu près regardable que j'ai mise en ligne en totalité pour la compagnie, en attendant d'en extraire une sélection plus qualitative. Un petit exemple :

J'ai bien failli rater la dernière de Dog's à cause d'une modification de calendrier de dernière minute au Sorano. Cela aurait été dommage car, bien qu'ayant déjà vu 5 fois la pièce (dont 4 armé d'appareils photo), cette version avec une distribution sensiblement modifiée était probablement meilleure que lors de la création fin 2005.

J'y suis donc allé avec mon tout nouveau tout beau Zeiss 85/1.4 en plus des habituelles focales fixes (que j'appelle mon "kit de théâtre") et des trois boîtiers (2 D5D et un Alpha). J'ai shooté comme un malade pour une série record : 550 photos en un peu plus de 2 heures. Après développement et élimination des irrécupérables, il en reste 400 dont la moitié que je considère comme techniquement bonnes (c'est une proportion assez incroyable qui donne une indication sur le niveau du matériel). Elle ne sont évidemment pas toutes intéressantes d'un point de vue artistique, et il n'en restera probablement qu'une grosse cinquantaine après sélection, mais bon, il est loin le temps où j'allais shooter avec mon A2 et où je me battais pendant des heures en post-pro contre le bruit numérique pour en sauver une poignée...

Pour illustrer ce billet, et en attendant que la galerie soit en ligne, voici un exemple de ce qu'a produit le nouveau Zeiss :

Nouveau test pour le FZ50, encore en sortie "pirate". Conditions difficiles car j'étais très loin de la scène, ce qui m'a obligé à zoomer pas mal et à shooter à des vitesses assez lentes. Beaucoup de contrastes, peu de lumière le plus souvent.

Le bruit dans les BL sur les raw était assez violent, et j'ai dû forcer sur noiseware pour rendre les images regardables. Ce n'était vraiment pas le jour de tenter le 800 ISO : je n'ose pas imaginer ce que ça aurait donné...

La galerie est sur le site. Un petit échantillon :

Séance photo très particulière à la Digue ce vendredi pour l'ami Jean-Jacques Mateu, directeur de la Cie Petit Bois : pour la première fois ce n'était pas une répétition ou un filage, mais une séance de pose dans des conditions matérielles limites : juste quelques éléments du décor et deux misérables projos. On s'est débrouillés comme on a pu avec Jean-Jacques pour créer une lumière acceptable, en détournant même une table métallique posée sur une autre pour en faire un réflecteur de fortune !

Résultat : quelques bonnes photos, mais beaucoup d'ombres assez dures. Le flash en fill-in était difficile à gérer car il écrasait trop les contrastes, et j'ai fini par y renoncer.

C'était tout de même bien sympa, et faire des photos pour Jean-Jacques est toujours un plaisir. J'espère que cette "grosse patate" aura le succès qu'elle mérite, en particulier au TNT à l'automne prochain.

Voici un exemple ds clichés pris lors de ce shooting :