Patrick Moll Photographies

Ce dimanche à l'occasion de la PMA, Sony a dévoilée une partie des développements prévus pour l’année 2010 en imagerie numérique. Les axes forts sont les suivants :

• Le développement dès cette année d’un appareil photo numérique ultra-compact à objectifs interchangeables

• La poursuite du développement de la gamme Alpha avec l’arrivée de la vidéo sur plusieurs nouveaux modèles, le remplacement de l’Alpha 700 et le développement de nouvelles optiques dont un Zeiss Distagon T* 24mm f/2 ZA SSM et un 500mm f/4 G.

En 2010, Sony se lancera donc également dans l’aventure des appareils photo numériques « hybrides » : capteurs de reflex, format compact et objectifs interchangeables. L’appareil développé par Sony est dit « ultra-compact », ce que semble confirmer la photo du prototype. Cela indique que son gabarit devrait être encore plus compact que celui des Olympus Pen et Panasonic GF1.

L’appareil bénéficiera d’un capteur CMOS Exmor APS HD. Il permettra l’enregistrement de vidéos Haute Définition au format AVCHD. Ce grand capteur assurera donc une grande qualité d’image, et peut rendre l’appareil compatible avec les optiques Alpha pour peu qu’une bague d’adaptation soit développée. L’annonce de Sony ne faisant aucune mention à l’éventualité d’une telle bague, il ne reste plus qu’à attendre le lancement officiel (en croisant vigoureusement les doigts).

Sony présente également une sélection d’objectifs interchangeables dédiés à ce nouvel appareil, dont l’un pourrait être une focale fixe de type « pancake » au vu de son petit gabarit.

La gamme Alpha n’est pas oubliée, loin s’en faut. Elle va encore s’agrandir avec le lancement de plusieurs modèles, dont le très attendu successeur de l’Alpha 700. La date de lancement de ce dernier n’a pas été communiquée, mais la présentation d’un prototype laisse peut-être espérer une sortie effective avant la fin de l’année. On aura noté la mention "HD" près de l'écran de contrôle, qui indique que ce futur expert sera doté d'un mode vidéo. La présence d'un Zeiss 16-80 ne laisse que peu de doute sur le fait qu'il s'agira bien d'un boîtier à capteur APS-C.

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Face à une scène à la dynamique importante, les sonystes qui shootent en jpeg n'avaient jusqu'alors qu'une possibilité : l'utilisation du DRO, procédé logiciel qui relève les ombres dans les zones de basse lumière.

Les boîtiers Sony Alpha 450, 500 et 550 embarquent un autre système susceptible de pallier les limitations intrinsèques des capteurs : un mode HDR automatique.

La problématique du HDR (High Dynamic Range) est en effet la même que celle du DRO : rendre visible l’ensemble des tonalités d’une scène dont la dynamique excède les capacités du capteur. La technique utilisée est très différente, et si l'on trouve des systèmes de « Lighting » du type DRO sur beaucoup de boîtiers, le HDR n’est également proposé que par Pentax sur les K7 et K-x, avec une modalité de fonctionnement très différente de celle des boîtiers  Alpha.

La technique HDR en elle-même n'est pas une nouveauté, et elle est même de plus en plus prisée par les photographes grâce à l'efficacité de logiciels comme Photomatix, que nous avions présenté à deux reprise sur Alphanum.

Je vous propose une petite revue de détail du fonctionnement de ce HDR automatique, tel qu'il a été mis en oeuvre sur les Alpha 450, 500 et 550.

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Je ne suis pas un grand amateur de célébrations ou de commémorations, mais ce jour s'est profondément inscrit dans la partie photo de ma mémoire et je m'en souviens comme si c'était hier...

Les Minoltistes savaient que Konica-Minolta n’était pas au mieux, mais personne ne s’attendait à cette annonce du 19 janvier 2006. Dans un communiqué de presse, la marque bleue signifiait son retrait du marché de la photographie en expliquant en substance que la mutation profonde en train de s’opérer au profit du numérique avait réduit considérablement les bénéfices et que la croissance de l’entreprise passait par une réforme radicale et un recentrage de ses activités.

Quelques lignes plus loin, les Minoltistes angoissés pouvaient lire les grandes lignes des modalités de transfert d’une partie des actifs vers Sony, avec lequel ils avaient conclu un accord dès juillet 2005 pour le développement des reflex numériques (Sony ayant par ailleurs fourni les capteurs CCD des boîtiers Konica-Minolta Dynax 7D et 5D).

Au même moment, Sony publiait un communiqué de presse (dont j'ai emprunté le titre en japonais pour cet article ;-) ) précisant les termes et les conditions de la reprise des actifs. Sony s’engageait à assurer le service après vente des boîtiers Konica-Minolta, ce qui était un premier soulagement pour tous les photographes ayant lourdement investi dans le matériel de la marque bleue. Autre annonce importante : le transfert d’une partie des actifs de Konica-Minolta à compter du 31 mars 2006 et le développement par Sony de nouveaux reflex numériques compatibles avec la monture des objectifs AF de Minolta et Konica-Minolta. Il s’agissait donc d’un changement dans la continuité.

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Nous n'avons pas encore eu l'occasion sur Alphanum d'aborder les questions de matériel autres que purement photographiques. Les ordinateurs sont pourtant devenus des outils incontournables pour les photographes, et plus encore s'ils réalisent leurs prises de vue au format raw. On ne compte plus les discussions sur les forums à propos du matériel informatique nécessaire (ou suffisant) pour développer ses raws avec Lightroom, DxO Optics Pro et autres logiciels de développement, ou encore pour faire tourner Photoshop dans de bonnes conditions.

Aujourd'hui, plus de la moitié des ordinateurs vendus sont des portables, et cette tendance touche aussi les photographes, qu'il s'agisse de leur ordinateur principal ou de mobilité. A titre personnel, je m'interroge depuis plusieurs mois sur l'acquisition d'un portable puissant et avec un bon écran full HD qui puisse remplacer efficacement mon ordi fixe en déplacement ou pour les développements d'urgence juste après un shooting. J'ai donc fait plusieurs fois le tour de l'offre actuelle sans parvenir à me décider. La semaine dernière, au CES à Las Vegas, Sony a annoncé la nouvelle série F qui pourrait bien avoir raison de mes hésitations.

Je vous propose une réflexion sur cette problématique d'investissement matériel dans l'optique d'une utilisation pour la photographie, et une petite présentation de cette série F (en attendant une vraie prise en main si je décide de sauter le pas).

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Les Alpha 500 et 550 semblent bien nés : les tests positifs des magazines et sur Internet se succèdent et soulignent la grande qualité d'image de ces deux boîtiers. La gestion du bruit à hautes sensibilités ayant été le point faible des premiers reflex Sony, surtout en jpegs directs, ces deux nouveaux Alpha étaient particulièrement attendus sur ce point précis. Sony ayant semble-t-il revu sa copie électronique et ayant produit deux compacts récents (WX1 et TX1) offrant une excellente gestion du bruit, on pouvait légitimement espérer qu'il en irait de même avec ces Alpha 500 et 550.

Disons-le sans détour : les jpegs directs présentent une amélioration considérable par rapport à la précédente génération de boîtiers. La bonne surprise additionnelle vient du fait que les raws eux-mêmes sont améliorés, donnant crédit à ceux qui voient dans ces Alpha les premiers boîtiers vraiment Sony, ne conservant de l'héritage Minolta que le meilleur : la qualité de la visée optique et la stabilisation du capteur.

Dans cet article préliminaire, je vous propose une évaluation sur mire (carte Color Checker) de ce bruit en jpeg direct, mais également en raw avec les quelques outils déjà disponibles : le logiciel Sony IDC (Image Data Converter), la version beta 3 de Lightroom et Ufraw sous Gimp (merci à Christophe Vescovi pour le développement avec Gimp).

Lightroom 3 beta ne disposant pas encore de sa fonction de réduction du bruit en luminance, j'ai choisi de la compenser avec Noise Ninja et de faire de même avec IDC et Gimp afin de rendre la comparaison possible. Seules les fonctions de réduction de bruit en chrominance ont donc été activées dans les trois logiciels. Pour chacun des logiciels, je donne le résultat avec réduction de bruit en chrominance seule, puis après réduction complémentaire en luminance réalisée par Noise Ninja.

A noter que la réduction de bruit hauts ISO a été désactivée afin lors de la prise de vue.

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En même temps que les boîtiers Alpha 850, 550 et 500, Sony a annoncé la disponibilité prochaine de deux nouvelles optiques, dont des prototypes avaient été présentés lors de la PMA 2009 : le trans-standard Sony 28-75mm f/2.8 SAM et le Sony 30mm f/2.8 SAM DT Macro.

Le Sony 28-75mm f/2.8 SAM sera équipé de la motorisation SAM. Proposé au prix "catalogue" de 800€, il semble être le trans-standard économique destiné au nouveau boîtier plein format Alpha 850 avec lequel il constituera un kit pour un prix de 2700€.

Ce range de focale est tout sauf inconnu des Sonystes car le Minolta 28-75/2.8 a fait les belles heures des boîtiers Dynax 7D et 5D de la marque bleue. Cet objectif Minolta avait été conçu sur la base du Tamron de même range, et donnait de bons résultats sur les boîtiers APS-C.

Ce nouvel objectif Sony a-t-il été lui aussi construit avec la même formule optique et avec les mêmes lentilles ? Il est impossible de répondre à cette question car Sony n'est pas très bavard sur l'origine des optiques qui portent son nom. Toutefois, l'examen des caractéristiques techniques peut donner quelques éléments de réponse.

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En photographie comme ailleurs, une innovation n'est pas nécessairement technologique. Elle peut en effet être d'ordre ergonomique, marketing ou stratégique, ou encore un mélange de ces ingrédients.

La nouvelle entrée de gamme simplifiée et didactique de Sony, sans nouveauté technique, est ainsi clairement adressée aux utilisateurs de compacts et de bridges pour les convaincre de franchir le pas et d'entrer dans l'univers des reflex.

Ce nouveau boîtier Alpha 850, petit frère de l'Alpha 900, est une proposition qualitative et beaucoup plus accessible pour tous ceux qui ont envie de passer au plein format. Positionné à 2000€ "catalogue", et sans doute moins de 1700€ dans les bonnes boutiques, il comble une grande partie du gouffre financier qui séparait jusque là les boîtiers APS-C des boîtiers plein format.

Construit sur la base éprouvée de l'Alpha 900 (voir sa fiche technique), il ne cède que peu de choses à son prédécesseur : le viseur optique conserve sa luminosité et son grossissement exceptionnels mais perd 2% de couverture de champ, la rafale passe de 5 im/s à 3 im/s et la télécommande n'est plus offerte. On le voit, ce sont des concessions limitées au regard de la possibilité d'avoir un tel boîtier à un prix proche de celui d'un APS-C haut de gamme comme le nouveau Nikon D300s.

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