Il y a quelques jours, j'ai pris connaissance de la newsletter de l'Agit. Au coeur de l'édito signé François Fehner, j'ai lu avec consternation le paragraphe suivant : [...] On a soif de ça, de théâtre du peuple comme à Bussang plutôt que "Terre et Peuple" au Sorano, cancer idéologique à faire brunir Jules Guesdes qui n'en méritait pas tant. [...]
Ainsi donc, François, tu ajoutes ta voix à celles de la cohorte méprisable de ceux qui depuis 10 ans se relaient pour faire courir toutes sortes de rumeurs sur Didier Carette, n'ayant sans doute trouvé d'autre solution que de calomnier beaucoup plus grand qu'eux pour supporter leur propre médiocrité. Je ne comprends pas que tu aies pu te laisser aller à écrire une telle chose, François. Pas toi...
Ironie du calendrier, c'est le Procès de Kafka qui est actuellement proposé au Sorano : "Il fallait qu'on ait calomnié joseph K. Un matin, sans qu'il ait rien fait de mal, il fut arrêté". Ainsi commencent la pièce et le livre.
Et voici la dernière phrase de la très belle critique de jean-Luc Martinez dans La Dépêche : "Avec conviction, toute la distribution est impliquée autour de Didier Carette en avocat de la défense magistral, plaidant coupable de liberté d'esprit contre ceux qui colportent les relents nauséabonds de la rumeur."
La pratique de la rumeur est une abjection qui fleure bon les pires méthodes staliniennes. Désinformation par négligence ou manipulation cynique, c'est bien elle qui est le cancer de nos sociétés "démocratiques".
J'ai beau savoir que ces ragots indiffèrent Didier, tout cela me dégoûte profondément et je tenais à le faire savoir publiquement.
|